J’ai toujours eu un pied à terre au nord du Saguenay-Lac-Saint-Jean. J’avais un an, qu’on allait déjà dans le bois cueillir des petits fruits avec mes parents et mes grands-parents. C’est pourquoi qu’en 84, quand l’occasion s’est présentée, j’ai été parmi les premiers à acheter un lot de terre. J’ai acheté tous les matériaux et avec mon père, nous avons pris le temps de construire. J’étais étudiant à l’époque avec moins de moyen qu’aujourd’hui, mais pour moi, d’y avoir un chalet, c’était vraiment quelque chose que je ne pouvais pas passer à côté.
Au fil du temps, avec les obligations, j’y allais de moins en moins souvent. Vu qu’on lui donnait moins d’attention, le chalet a vieilli au point où, à cause de l’isolation en laine minérale, beaucoup de souris s’y était logé le rendant encore moins accueillant. Ma conjointe et moi avions 2 choix : vendre ou rénover. Avec la retraite qui approche, on s’est entendu que ça nous ferait un bel endroit, une belle oasis en forêt.
Auparavant, je m’éclairais au propane et aux lampes à huileset j’avais une génératrice pour m’alimenter en cas de besoin. Mais tant qu’àouvrir les murs pour refaire l’isolement, on s’est dit qu’on pourrait passer lefilage et se convertir au solaire, comme ça on n’aurait plus le bruit à endureret on aurait un système tout aussi efficace sinon plus pour une fraction duprix. Depuis longtemps je regarde les énergies renouvelables comme le solaireet l’éolienne évoluer.
Maintenant, j’ai de l’éclairage partout dans le chalet ainsique des prises de courants. Je suis branché sur le 110 alors je peux aussifaire fonctionner tous mes outils. J’ai aussi un petit frigo 3 pieds cubes,parfait pour nos séjours à décrocher de la ville.